les dernières neiges sont tombées vendredi; et puis samedi un temps magnifique et la neige qui fond doucement laissant apparaitre deja quelques fleurs (« elles sont blanches comme la neige maman »)
Pour moi c’est la fin d’un hiver un peu particulier, bien long et la promesse d’une libération toute prochaine.
Je vous traduis un poème Helge Torvund qui m’a bercé dans cet hiver tout noir
« La lumière vascille
de son ombre
a travers le jour
Un rameau
dans la haie
est entouré
de temps
un éclat
d’hiver
brille
sur le gravier
Tu te tiens
dans l’odeur du thé
derrière
la vitre
Dans le corps
du violoncelle
grandit
un violon «

ce poeme est superbe !et annonce la (re) naissance avec tout le mystère et le calme (apparent)qui l’entoure moi je ne dirai pas le mot violoncelle mais à voir la boite de résonnance bien ronde je pencherai plus pour une « vielle » je n’ai pas dit vieille il ne faut pas confondre ; et le premier cri ou bruit qui sortira de là sera magnifique …pensons fort à voustrois et quart et demi et trois quart et xfrzybvcxs QUATRE